Oxymore


L’oxymore réunit deux mots de sens contradictoires, comme « une douce violence » ou « un illustre inconnu ». Généralement, l’oxymore est constitué d’un nom et d’un adjectif, d’un nom et d’un complément du nom ou encore d’un verbe et d’un adverbe.


Il permet de décrire une situation ou un personnage de manière inattendue, suscitant ainsi la surprise. Il exprime ce qui est inconcevable, créant ainsi une nouvelle réalité poétique.


Quelques exemples d’oxymores, pris dans la littérature :


« Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » – Pierre Corneille, Le Cid
« Elle se hâte avec lenteur » – Jean de La Fontaine, Le Lièvre et la Tortue
« Jeune vieillard » – Molière, Le Malade imaginaire
« Et dérober au jour une flamme si noire » – Jean Racine, Phèdre
« Un affreux soleil noir d’où rayonne la nuit » – Victor Hugo, Les Contemplations
« La clarté sombre des réverbères » – Charles Baudelaire, Les Paradis artificiels
« Le superflu, chose très nécessaire » – Voltaire, Le Mondain
« Sa belle figure laide sourit tristement » – Alphonse Daudet, Le Petit Chose
« Musicienne du silence » – Stéphane Mallarmé, Poésies
« Un silence assourdissant » – Albert Camus, La Chute

C’est à vous ! Envoyez-nous vos oxymores ou/et récits utilisant un ou plusieurs oxymores !

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