Anaphore

Ce procédé d’amplification rythmique consiste à répéter le même terme au début de chaque phrase, paragraphe ou vers. Abondamment utilisée dans la littérature et la poésie, elle crée un effet d’accentuation sur certaines sonorités ou idées pour renforcer des thèmes ou des idées, susciter l’émotion, captiver l’attention du lecteur et donner de la structure au texte.

Exemples :

« Mon bras qu’avec respect toute l’Espagne admire, Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire » Pierre Corneille

« Rome, l’unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant ! Rome qui t’a vu naître, et que ton cœur adore ! Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore !» Pierre Corneille

« Le limon se fendille, il grille et s’éparpille. Le limon s’épaissit et devient une étoffe. Le limon s’éparpille et devient limitrophe. » Raymond Queneau, Petite Cosmogonie portative

« Paris ! Paris outragée ! Paris brisée ! Paris martyrisée ! mais Paris libérée ! » Charles De Gaulle

« Il y aura des fleurs tant que vous en voudrez, Il y aura des fleurs couleur de l’avenir. » Louis Aragon

Il existe aussi une anaphore de fin de phrase. On l’appelle l’épiphore. « Je ne m’arrêterai jamais ! Je n’abandonnerai jamais ! Je ne me retirerai jamais ! »

C’est à vous ! Envoyez-nous vos anaphores !

Laisser un commentaire

Créez un site ou un blog sur WordPress.com

Retour en haut ↑