Allégorie

C’est avec l’allégorie que nous clôturons notre série de figures de styles qu’elles soient d’analogie, d’opposition, d’insistance, d’amplification, de substitution, d’atténuation et d’omission. Il y en a encore beaucoup d’autres.

Pensez à utiliser l’un ou l’autre de ces procédés d’écriture pour donner du relief à vos récits ! Nous vous souhaitons bonne écriture ! N’hésitez pas à nous transmettre vos textes avec figure(s) de style !

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L’allégorie est une image qui permet au lecteur, grâce à sa symbolique, de réfléchir à un concept abstrait, comme une valeur, une émotion ou un sentiment. Elle peut donc, entre autres, permettre de dénoncer une situation, de démontrer l’importance d’un élément, d’émouvoir ou de proposer une manière de penser étonnante.

Attention : il ne faut pas confondre l’allégorie et la personnification (voir précédent post), qui vise à donner un comportement spécifiquement humain à une chose non humaine.

Exemples d’allégories :

L’amour : un cœur, une femme, une rose 

La paix : une colombe, la couleur bleue, des rameaux d’olivier

La gloire : une couronne de lauriers

La justice : une balance à deux plateaux et un glaive 

« Je vis cette faucheuse », Victor Hugo désigne ainsi la mort.

« Marianne» est une allégorie de la République.

« Entends, ma chère, entends la douce nuit qui marche » – Charles Baudelaire

L’une des plus célèbres allégories est sans doute celle de la caverne, par le philosophe Platon. Pour lui, nous sommes tous prisonniers de notre ignorance, une caverne. Il nous invite à en sortir, à reconnaître l’intelligence en nous pour aller vers la connaissance.

C’est à vous ! Envoyez-nous vos allégories !