« Conte de Noël »

Et, si on attendait Noël ensemble ? Cette année, nous vous offrons « Un jour, un mot », un calendrier de l’Avent très particulier.

On vous explique. Chaque jour, nous vous offrons une petite parenthèse d’écriture, un mot en lien avec Noël avec des propositions d’écriture, mais aussi des moments de lecture avec quelques extraits de récits de nos écrivants, quelquefois des bonnes adresses, des surprises inédites, mais pas que !

Pourquoi relever ces petits défis ? Pour éveiller votre envie d’écrire, relancer votre imaginaire, partager vos émotions, nourrir votre énergie, sans oublier… vous et nous faire plaisir ! C’est simple et facile, vous laissez en commentaire, une phrase ou deux (ou plus, tout une histoire) en lien avec le mot du jour. Si votre imagination est débordante, vous pouvez nous envoyer votre récit ou vos récits plus longs. Et, si votre (vos) récit(s) nous emportent, si… si… l’un d’entre vous (ou deux ou trois) recevra (recevront) une carte-cadeau pour un atelier d’écriture, le samedi après-midi, début 2025 (valeur 15 €) !

Le mot du jour est «Conte de Noël ».

Pour patienter jusqu’à Noël, pourquoi pas (re) lire des contes et des légendes comme « Le Casse-noisettes » d’Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, « Les Trois messes basses » d’Alphonse Daudet ou « La petite fille aux allumettes » d’Hans Christian Andersen dont voici un extrait :

« Comme il faisait froid ! la neige tombait et la nuit n’était pas loin ; c’était le dernier soir de l’année, la veille du jour de l’an. Au milieu de ce froid et de cette obscurité, une pauvre petite fille passa dans la rue, la tête et les pieds nus. (…) La petite fille cheminait avec ses petits pieds nus, qui étaient rouges et bleus de froid ; elle avait dans son vieux tablier une grande quantité d’allumettes, et elle portait à la main un paquet. C’était pour elle une mauvaise journée ; pas d’acheteurs, donc pas le moindre sou. Elle avait bien faim et bien froid, bien misérable mine. Pauvre petite ! Les flocons de neige tombaient dans ses longs cheveux blonds, si gentiment bouclés autour de son cou ; mais songeait-elle seulement à ses cheveux bouclés ? Les lumières brillaient aux fenêtres, le fumet des rôtis s’exhalait dans la rue ; c’était la veille du jour de l’an : voilà à quoi elle songeait.(…) »

Classiques ou romantiques, les contes de Noël modernes ne se contentent pas de dépeindre un monde idyllique ; ils intègrent des défis et des obstacles que les personnages doivent surmonter, rendant ainsi leur transformation plus significative. Dans un monde souvent stressant et complexe, ces histoires offrent une évasion bienvenue. Elles permettent aux lecteurs de se plonger dans un univers où les problèmes sont résolus, où l’amour triomphe et où la magie est possible.

Maintenant, c’est à vous ! « Il était une fois, il y a bien longtemps, dans un petit village… » ou «Je vais vous raconter une histoire que l’arrière -arrière-grand-mère de ma mère racontait à ses enfants … » 

Trop hâte de vous lire !

2 commentaires sur “« Conte de Noël »

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  1. Dans un pays si lointain qu’on en avait oublié le nom, il n’y avait jamais de printemps, d’été ou même d’automne. L’hiver était l’unique saison de ce royaume où les habitants avaient le cœur aussi gelé que le temps.

    Pourtant il n’en avait pas toujours été ainsi mais les dernières personnes à avoir connu un ciel bleu, un soleil éclatant, un doux vent avaient disparu depuis longtemps.

    Un jour naquit un enfant bien différent. Il n’avait pas la pâleur des autres, avait le teint hâlé, la chevelure rousse flamboyante et des yeux couleur émeraude. Il détonnait parmi tous ses camarades qui se moquaient allègrement de ses différences. Il était doux, attentionné, aimant avec chacun.

    Un jour qu’on l’avait trop humilié, il versa dans la neige des larmes d’argent. Et un miracle eu lieu, sous chaque larmes de l’enfant une petite fleur sorti timidement et toutes ces fleurs illuminèrent les habitants par leur beauté. Dès lors tout changea , à l’hiver succéda un magnifique printemps et ainsi le pays eut à nouveau quatre saisons.

    La joie, l’amour et le bonheur revint partout dans le royaume. Et depuis ce jour ,à la fin de chaque hiver, poussent toutes frêles de magnifiques perce-neige. Le printemps sera bientôt là.

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  2. Mon enfant, tu connais l’histoire de cette petite fille qui ne croyait pas au miracle de la nuit de Noël. Tu sais, je te l’ai déjà raconté quand nous faisions la crèche. 

    C’est lors d’une nuit froide,  dans une étable, à minuit que la Vierge Marie a mis sur notre terre un enfant divin, son fils Jésus. Les bêtes de l’étable l’ont entouré pour lui tenir chaud. Henriette, cette fillette incrédule ne voulait pas y croire. Depuis que son petit chien était mort deux années plus tôt. Il s’était fait écraser la nuit de Noël, et tous les cadeaux sous le sapin n’avaient pu la consoler.

    Donc cette nuit de Noël, elle part se coucher, sans même jeter un œil sur le sapin que ses parents avaient décoré une partie de la journée. Elle est réveillée en sursaut. Ce sont des aboiements qu’elle entend. Dans un demi-sommeil, elle descend en courant l’escalier. Un chiot, ressemblant comme deux gouttes d’eau à Milord, lui saute dans les bras et lui lèche le visage. Henriette est aux anges. Son père lui annonce que sa maman est partie à l’hôpital, son petit frère est né à minuit et qu’ils vont bien tous les deux. Dans l’après-midi, ils vont voir le nouveau-né. Henriette croit maintenant à l’enfant divin, son petit frère lui a amené un petit Milord.

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