« Sapin de Noël »

Et, si on attendait Noël ensemble ? Cette année, nous vous offrons « Un jour, un mot », un calendrier de l’Avent très particulier.

On vous explique. Chaque jour, nous vous offrons une petite parenthèse d’écriture, un mot en lien avec Noël avec des propositions d’écriture, mais aussi des moments de lecture avec quelques extraits de récits de nos écrivants, quelquefois des bonnes adresses, des surprises inédites, mais pas que !

Pourquoi relever ces petits défis ? Pour éveiller votre envie d’écrire, relancer votre imaginaire, partager vos émotions, nourrir votre énergie, sans oublier… vous et nous faire plaisir ! C’est simple et facile, vous laissez en commentaire, une phrase ou deux (ou plus, tout une histoire) en lien avec le mot du jour. Si votre imagination est débordante, vous pouvez nous envoyer votre récit ou vos récits plus longs. Et, si votre (vos) récit(s) nous emportent, si… si… l’un d’entre vous (ou deux ou trois) recevra (recevront) une carte-cadeau pour un atelier d’écriture, le samedi après-midi, début 2025 (valeur 15 €) !

Le mot du jour est « Sapin de Noël ».

Aujourd’hui, nous vous invitons à nous raconter une histoire de sapin… de Norvège, de l’Himalaya, du Canada, de Serbie, du Colorado, du Caucase vous avez le choix ! Vous pouvez nous faire sentir son parfum agréable, partager avec nous un moment auprès de cet arbre… ou nous raconter un moment de rébellion où le sapin vous pique avec ses aiguilles ou sa vie tranquille dans les montagnes jusqu’au jour où…

Bien sûr, vous pouvez préférer, pour des raisons écologiques, un sapin bricolé en bois flotté, en carton, en ficelle, en biscuit, etc. Dites-nous tout !

Maintenant, c’est à vous ! Trop hâte de vous lire !

5 commentaires sur “« Sapin de Noël »

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  1. Aïe ! Mais qui essaie de couper mon tronc. 

    Moi, qui suis le roi des forêts, je ne veux pas finir dans un salon !

    Je n’ai que vingt ans, et si on me coupe,  je vais me dessécher ! 

    Mes splendides aiguilles vont tomber !

    On m’a dit que je finirai abandonné sur un trottoir où les gens passeraient sans même me regarder. La benne me ramasserait et direction la déchetterie. 

    Mon instinct de survie me fait tordre dans tous les sens. 

    – Oh ! Les enfants et le père qui êtes là ! 

    Écoutez-moi ! 

    Je veux continuer à vivre, à pousser ! 

    Je ne veux pas que vous m’admiriez que trois semaines !

    Pitié !

    Ramassez votre hache !

    Ce n’est pas un moment joyeux que de m’abattre ! 

    C’est triste, vous allez me décapiter ! 

    Nous les sapins, nous sommes contre la peine de mort ! 

    Les arbres permettent à la planète de vivre ! 

    Pensez à cela ! 

    Cela va de votre survie ! 

    On ne sera jamais pourquoi le père et les enfants rebroussèrent leur chemin.

    Ils allèrent au supermarché où ils ont acheté un sapin en plastique qui finira certainement dans les océans pour empoisonner les tortues et les poissons. 

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  2. Chez nous, le sapin c’était le même d’une année sur l’autre car on le prenait avec ses racines. On ne le déplantait que 21 jours avant Noël. On le rempotait, avec de la terre, Oui je sais, ça salit la maison, mais c’est pas grave, ça se nettoie aussi. On mettait un papier autour et une bassine en dessous pour lui donner à boire tous les deux ou trois jours. Et dès le 2 janvier, on le remettait en terre. Avant qu’il ne finisse dans une forêt, il s’était passé 4 ou 5 ans. Et on recommençait avec un jeune et ainsi de suite. Aujourd’hui, comme tout le reste, nous sommes dans la consommation excessive, on prend on jette…….On prend, on jette à quand le retour!!!!!!

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  3. Nous rentrons du marché de Noël en chantant à tue-tête « mon beau sapin, mon beau sapin, roi des forêts ». Notre grand-mère est devant, éclairant de sa lanterne le chemin qui nous ramène à la maison. Nous installons notre magnifique sapin que nous avons choisi dans l’après-midi.

    Charly, le plus âgé d’entre nous, monte sur une chaise et attrape le carton poussiéreux de-dessus de l’armoire dans la chambre de mamie. Un petit coup de chiffon rapide pour retirer les moutons et il ouvre le couvercle. Nous sortons guirlandes dorées et argentées, boules de différentes tailles et coloris et bien d’autres décorations, qui ont été soigneusement rangées l’an passé. Nous installons, à tour de rôle, notre ornement préféré sur le sapin, puis un autre et un autre. En quelques minutes, notre sapin déborde de couleurs. Nous sommes fiers de nous.

    Enfin, la boule de l’année est installée par grand-mère sur le devant, bien visible, c’est la reine du sapin pour cette année. L’odeur du chocolat chaud titille nos narines, nous courons vers la table, attrapons chacun notre bol et joyeusement nous trinquons au beau sapin de cette année.

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  4. La neige fraîche et molle rendait la progression de l’homme à la hache bien difficile. Derrière lui, un enfant regardait la lame luire dans l’air glacé du mois de décembre.

    À l’orée d’un bosquet de conifères, il s’arrêta brusquement, se tourna vers son fils et d’un signe de la tête lui fit comprendre qu’il allait choisir l’un des arbres et l’abattre.  Il jeta son dévolu sur le plus gros et leva sa cognée, lorsqu’il fut stoppé dans son élan par son fils. 

    « Papa, pas lui » et de son index désigna le plus petit épicéa du groupe. 

    Le père fut perplexe face au choix de l’enfant. Pourquoi prendre le plus chétif quand on a le choix ?

    Le regard larmoyant du garçon infléchit sa décision. Ce sera donc celui là qui sera ramené à la maison. Il leva sa cognée et fut interrompu à nouveau.

    «  Non, s’il te plaît, ne le coupe pas. On va le tuer. »

    De guerre lasse, l’homme qui avait du mal à comprendre la sensibilité de son unique fils, entreprit de ramener le sapin avec ses racines. La rudesse de ses actes heurtait souvent la grande sensibilité de l’enfant. Père et fils se comprenaient mal. Il y avait entre eux une immense pudeur des sentiments, faisant d’eux des quasi étrangers l’un envers l’autre.

    Dans la modeste demeure familiale, le sapin prit place près de la cheminée.

    Il n’était pas bien gros ce sapin, chétif même mais l’enfant était fier de son choix. C’était son premier acte d’émancipation envers ce père trop autoritaire. Puis, pris d’un élan de tendresse, le jeune garçon se jeta dans les bras paternels. Peu habitué à des élans de tendresse, l’homme étouffa un sanglot d’émotion.

    « Papa, papa? Pourquoi tu décores à chaque fois le sapin du jardin ?  On en a déjà un dans la maison « 

    «  Ce n’est pas un sapin comme les autres. Ce sapin, c’est une affaire de famille. »

    «  Ah bon pourquoi ? Tu ne me l’as jamais dit ? »

    «  Alors,il est temps pour toi que je te raconte son histoire. Entrons nous mettre au chaud, maman nous a préparé des chocolats fumants. Je vais te raconter comment mon père l’a ramené un jour de décembre. »

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  5. Sapin, vous avez dit sapin, hum, je sens cette odeur d’épicéa qui se répend dans la maison alors que Papa l’installe dans le salon. Attention, la tradition familiale est très claire. Papa installe la guirlande électrique, puis tous les enfants se précipitent pour accrocher les boules avec bien sûr quelques chamailleries pour les modèles les plus rares (les deux boules en fil avec des épingles plantées dedans et les boules avec un petit renfoncement coloré…) Maman guide afin que tout le sapin ploie sous les décorations. Puis d’une main de maître, Papa enguirlande le roi des forêts. Enfin, verdict où chacun prend place dans le salon et on allume le sapin. Nous sommes prêts! Oh, qu’il est beau une fois encore!!!

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