Et, si on attendait Noël ensemble ? Cette année, nous vous offrons « Un jour, un mot », un calendrier de l’Avent très particulier.
On vous explique. Chaque jour, nous vous offrons une petite parenthèse d’écriture, un mot en lien avec Noël avec des propositions d’écriture, mais aussi des moments de lecture avec quelques extraits de récits de nos écrivants, quelquefois des bonnes adresses, des surprises inédites, mais pas que !
Pourquoi relever ces petits défis ? Pour éveiller votre envie d’écrire, relancer votre imaginaire, partager vos émotions, nourrir votre énergie, sans oublier… vous et nous faire plaisir ! C’est simple et facile, vous laissez en commentaire, une phrase ou deux (ou plus, tout une histoire) en lien avec le mot du jour. Si votre imagination est débordante, vous pouvez nous envoyer votre récit ou vos récits plus longs. Et, si votre (vos) récit(s) nous emportent, si… si… l’un d’entre vous (ou deux ou trois) recevra (recevront) une carte-cadeau pour un atelier d’écriture, le samedi après-midi, début 2025 (valeur 15 €) !
Le mot du jour est « Repas de Noël ».
Partager un repas chaleureux en famille à Noël est d’usage dans beaucoup de pays, le menu de Noël n’étant toutefois pas identique d’une famille à l’autre.
A vous maintenant de nous raconter un repas de fête ayant plus ou moins bien tourné, un plat de Noël dont vous avez envie de détailler la recette, les saveurs, les odeurs, de raconter des souvenirs plus ou moins gourmands, surprenants, émouvants qui y sont liés, un repas de Noël dans un lieu improbable … en prison, dans une chambre d’hôpital, en haut de l’Everest, dans un sous-marin ou une station spatiale !
A table… euh, non… A vos plumes et claviers ! Trop hâte de vous lire !
P.S. Et, si vous recherchez un accompagnement dans l’écriture « gourmande », nous proposerons un rendez-vous gratuit « Le Goût des Mots », à la Médiathèque Aragon de Bagneux, vendredi 24 janvier 2025 de 17 h à 18.30 h, à l’occasion de la « Nuit de la Lecture ». Des jeux d’écriture simples et ludiques permettront de libérer les émotions et d’ouvrir les imaginaires sur la thématique choisie « Patrimoine culinaire ». Les propositions d’écriture seront adaptées en fonction du désir d’écrire de chacun et de son temps disponible.
A mots croisés 
Cela fait maintenant une semaine que je suis hospitalisé : une cure pour le poids. Mais quelle idée d’avoir accepté pendant cette période de l’année. Je regarde mon téléphone portable et les influenceurs proposent que des recettes pour le réveillon de Noël. J’ai faim !
Ce soir, l’hôpital a affiché un menu de réveillon. L’intitulé donne envie : « soupe de Noël », « dinde aux marrons et ses morilles », « entremets du père Noël ». J’ai hâte d’être à ce soir et j’ai toujours la faim qui me tenaille. Deux fois par semaine, c’est le rituel de la pesée. Pour moi, la balance c’est demain le 25 décembre. J’espère qu’avec ce repas du réveillon, je ne prendrai pas de kilos.
Enfin, l’heure du repas, je suis l’une des premières à table. J’ai hâte de découvrir les mets. Là, un bouillon clair avec une pointe de crème flottante est servi, suivi de 50 g de blanc de dinde avec deux champignons et, pour le dessert, un ramequin faisant la moitié d’un yaourt aromatisé à la vanille avec un père Noël en plastique planté en son milieu.
Ce repas est insipide et mes amis m’envoient leurs plats préparés par leur soin. J’ai faim, j’ai faim, j’ai faim ! Si demain le pèse-personne n’indique pas de perte de poids, je capitule !
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Repas de Noël : simple, raffiné, pantagruélique, chacun fait selon ses envies, ses traditions familiales et aussi ses moyens. Si certains ne jurent que par le foie gras, les fruits de mer voire le caviar, j’ai appris depuis mon enfance que le principal est que ce repas se déroule en compagnie de ceux qu’on aime. Les mets les plus simples prennent une saveur particulière, celle de l’amour partagé. Enfant, notre menu de réveillon fut durant plusieurs années celui que l’on réclamait à maman : une entrée mystère, des crêpes au jambon et un dessert familial. Aujourd’hui, près de 40 ans plus tard, le repas de Noël a toujours la même signification. Peu importe ce qui est sur la table, l’important est l’amour qui s’en dégage et celui qui circule entre les convives.
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REPAS DE NOEL Les repas chez nous en famille avec les enfants, les repas tout seul au monde, puis les repas simples mais conviviaux et aujourd’hui les repas améliorés qui me conviennent très bien sans chichi mais entre nous trois et simple mais chaleureux. Les repas du Bonheur.
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Allongé sur sa couchette, les yeux rivés vers un plafond plus sombre encore que les quatre murs de la pièce, il se mit à pleurer en songeant à ses Noël d’autrefois.
Il a dix ans cette année-là. Le sapin a le parfum de la forêt toute proche. Dans la cheminée brûle une grosse bûche de chêne que grand-père à tout spécialement gardé pour la nuit sainte.
Dans la cuisine,grand -mère tente de soustraire à l’appétit des enfants gourmands les chocolats et les treize desserts. La dinde aux marrons est déjà dans le four. Papa emballe discrètement les derniers cadeaux. Chut fait il aux plus grands c’est le père Noël qui les ramènera cette année. Il ne faut pas gâcher la fête. Tonton Dede arrive en avance avec le saumon et le foie gras.
Dehors il neige et son manteau est tout blanc. Brrr c’est le pôle nord ici.
Alors mon petit gars as tu été voir cette année encore les vitrines animées?Qu’espère tu dans ta chaussette?
Tous ces souvenirs simples mais si beaux se bousculent dans sa tête quand un cliquetis de porte le tira de ses rêveries .
Allez c’est l’heure d’aller au réfectoire!
Dépêche toi
Il se leva et se rendit avec beaucoup d’autres dans la grande salle où le directeur de la prison les attendait pour le speech.
Il voyait bien l’homme remuer les lèvres mais lui n’écoutait pas. Puis chacun, plateau à la main, alla se servir.
C’est quoi ce soir ?
J’sais pas exactement. Menu spécial Noël.
Au suivant!!
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Nous arrivons enfin à la maison de mamie. Le panier de nourriture est lourd, je suis contente d’être arrivée. Maman sort son plat enveloppé d’un torchon, je sens la bonne odeur, mais je ne sais toujours pas ce qu’il contient. Sur la belle table en noir, blanc, doré et rouge, il y a déjà les mets que chacun a cuisiné et apporté pour notre repas de Noël. Trône au milieu de la table, une belle grosse dinde fumante et odorante. A côté, le pâté en croûte de marcassin de maman avec ses petits cornichons et oignons au vinaigre. Une saucière de porcelaine contenant la sauce au champignon, un grand plat de pommes de terre cuisinées au beurre et aux oignons, un plateau de divers fromages, un saladier de salade verte, un plat long un saumon cuit entouré de petits légumes, une corbeille de fruits frais et une autre de fruits secs, de grandes assiettes avec des biscuits, des crottes de chocolat, du nougat, et enfin ce que nous attendons tous les ans, la bûche aux deux chocolats que mamie a pâtissée hier après-midi.
Il ne reste plus qu’à se mettre à table et à nous régaler.
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20h30 l’heure tant attendue pour se mettre à table en famille et commencer la dégustation du repas de Noël. Un délicieux fumet de volailles nous a déjà mis l’eau à la bouche depuis plusieurs heures. Maman s’affaire aux fourneaux et papa ouvre les huîtres. Soudain, un hurlement s’élève de la salle de bains.
« Je me suis coupé « . Je reconnais la voix de mon père. Je me précipite. Le sang coule à flots. Puis plus rien jusqu’à ce que je reprenne connaissance… je ne supporte pas la vue du sang ! Mon père a eu le temps d’aller aux urgences et d’en revenir avec un énorme pansement.
Tout le monde a retrouvé l’appétit et on passe à table. Huîtres (malgré tout), chapon, bûche de Noël. On se régale !
La bonne humeur, les bons petits plats et la tournée de cadeaux ont eu raison de la frayeur d’avant repas. Joyeux Noël !
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