Et, si on changeait nos habitudes ?

Cette année, À Mots croisés a choisi de consacrer un cycle d’écriture au « nature writing », littéralement « écrire sur la nature » ou « écrire la nature ». Ce genre littéraire trouve ses origines dans la conquête des territoires des Etats-Unis à la fin du 18ème siècle par les colons. Son fondateur serait le philosophe Henry David Thoreau dont l’œuvre emblématique « Walden ou La vie dans les bois » est ni roman, ni autobiographie, mais un éloge de la nature avec des questionnements d’ordre autobiographiques, philosophiques, sociétaux et politiques.

Après « Le paysage, la nature sauvage », « L’arbre en miroir», «  Autour de l’eau », Ghislaine Tabareau-Desseux, intervenante À Mots croisés, nous a invités à un atelier consacré aux habitudes adoptées pour « faire du bien » à la planète et à imaginer un récit où le personnage central ferait face à son engagement pour la planète. 

À suivre les récits d’Adélaïde, Amina, Annie, Carmen, Francine, Jean-François, Laurent et Nathalie.  

Pour mémoire

Soyons tous un colibri* pour défendre les causes qui nous sont chères, la petite goutte d’eau qui en entraîne d’autres et fait naître un océan !

*

Un jour, dit une légende amérindienne, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »

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