Fidèle des animations d’écriture d’A Mots croisés depuis deux ans, Méline est venue, mercredi 16 juillet 2025 sur Copaca’Bagneux, à notre rendez-vous « Souvenirs d’ailleurs » avec focus sur l’Asie.
L’univers de prédilection de Méline étant la poésie, elle s’est laissée inspirer par les propositions d’Annie Lamiral, intervenante À Mots croisés qui l’a invitée à se lancer dans l’écriture de plusieurs haïkus.
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Sur une feuille blanche
Se dessinaient lentement
Temples et mont Fuji
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Dragon s’envolait
Ciel étoilé
Shanghaï s’allumait
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Soleil couché
Lampions élancés
Lune apparaît
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Encore bravo à Méline, notre jeune poétesse de seulement 14 ans, de nous avoir offert cette parenthèse nippone, pleine de douceur !
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Pour mémoire
Le haïku (俳句) est une forme japonaise de poésie concentrée sur la nature (une rivière, un arbre, un rocher, une montagne, un oiseau, un lac…), sur une saison, sur une perspective, une émotion. Elle permet de magnifier le moment qui passe, qui émerveille ou qui étonne.
C’est une forme d’écriture très concise, dix-sept temps en japonais (onji), en 3 vers (5-7-5). En français, les temps sont remplacés par des syllabes divisées en trois vers, le premier avec 5 syllabes, le deuxième 7 syllabes, le troisième 5 syllabes. Un haïku ne comporte pas forcément de rime. Il est écrit au présent. Il peut comporter une césure, qui servira à juxtaposer deux idées.
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