Touristes

Aujourd’hui, vous allez imaginer une situation, un quiproquo, une histoire, si possible drôle (pas méchante), avec des touristes venus du bout du monde. Vous n’avez que l’embarras du choix avec 195 pays sur la planète ! 

La scène peut se dérouler sur un site classé au patrimoine, un château, un musée, des ruines archéologiques, une plage, une forêt domaniale, un jardin remarquable. 

Vous pouvez aussi relater une scène du quotidien qui vous est arrivée à vous, en tant que touriste : comment se faire comprendre, comment s’orienter et ne pas se perdre dans le métro, comment manger un plat inconnu, etc.

Lâchez-vous… on voudrait rire, sourire, bref partager un moment fun !

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Quelques petits conseils d’écriture

Prenez le temps de trouver un sujet (original). Créer un ou des personnages fascinants.

Pour planter le décor, vous pouvez vous inspirer d’un lieu que vous connaissez. Le début du récit doit intriguer le lecteur.

Structurez votre récit, gérez le suspense, tenez votre lecteur en haleine. Il est essentiel de le captiver. 

Soignez la chute, elle doit surprendre votre lecteur, lui amener un sourire, un rire ou des larmes …

Faites une ou deux ou trois relectures pour peaufiner votre style (relever les répétitions, enrichir le vocabulaire, raccourcir ou allonger vos phrases, ajouter des dialogues pour rythmer le récit) et la dernière à voix haute ! 

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Illustration : « Tourists » de Duane Hanson (1970)

Photo @annyelleparis 

2 commentaires sur “Touristes

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  1. Récit imaginé par Carmen

    Mars 2024

    Je lâche l’hiver parisien pour l’Asie du Sud-Est, plus précisément le Cambodge. Un peu comme si je quittais la Terre pour une planète inconnue. Je demeure sans voix devant le dépaysement qui m’est offert. On n’est jamais préparé à un tel bouleversement.

    Dans ce pays au passé millénaire, rien ne ressemble à ce que je connais. Je me sens si petite, si perdue et pourtant je ressens au fond de moi une paix profonde.

    Deuxième jour. Direction Angkor. 

    Incontournable pour qui veut jouer les Lara Croft. La route n’est pas vraiment une route comme on pourrait l’imaginer. Il s’agit d’un chemin de terre rouge à la poussière qui se soulève au passage des tuktuks. Et il y en a beaucoup de ces chauffeurs qui tentent de gagner leur riz quotidien au prix de sacrifices que la plupart des touristes n’imaginent même pas.

    Pause visite sur le site du temple du Bayon. Il est si impressionnant ce temple niché dans la forêt, et ses immenses visages qui vous contemplent en silence.

    Eux, en revanche, ne sont pas silencieux. Et quand je dis eux je parle de la bande de macaques qui ont investi les lieux depuis des décennies. Bruyants, exubérants, effrontés, ils sont les rois entre ces pierres. Et l’un d’entre eux plus téméraire encore, se met en tête d’ouvrir le sac à dos que j’ai posé au sol. Hors de question qu’un singe me vole mes affaires. Je résiste mais ce ne sera pas sans conséquences. La guenon n’apprécie guère les résistances rencontrées et m’inflige une morsure bien sentie. Résultat des courses, direction l’hôpital le plus proche, pour une vaccination préventive. Merci Louis Pasteur ! Grâce à vous, j’échappe possiblement à la rage. 

    Leçon du jour pour moi. On doit toujours se montrer respectueux envers les hôtes qui vous accueillent même si ce sont des singes !

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  2. Texte imaginé par Francine

    Je savoure une coupe de glace à la terrasse du Flora danica, avec vue sur la plus belle avenue de Paris et pour certains du monde, les Champs-Élysées. Ce fut d’abord une route commandée par Louis XIV à Le Nôtre pour accéder plus facilement à Versailles. Aujourd’hui, lieu idéal pour se détendre en regardant les passants de toutes origines.

    Il fait chaud, le soleil brille et les tenues sont légères. Les badauds marchent nonchalamment, s’arrêtent devant les vitrines de luxe et parfois rentrent pour faire quelques achats. D’autres pressent le pas, courant presque, en habit de ville, ceux-là sont les Parisiens qui travaillent et qui n’ont pas le temps de faire du lèche-vitrines. Les touristes, par couple, en famille ou entre amis, sont reconnaissables. Shorts colorés, tee-shirts avec des images, robes à fleurs, chapeaux originaux et pieds nus. Les langues qui arrivent à mes oreilles sont changeantes selon leurs pays, celle des Italiens musicale accompagnée de gestes, celle des Espagnols chaleureuse, celle des Allemands rude, celle des Asiatiques trépignante, celle des Nord-Africains gutturale, et ainsi de suite.

    Une main se pose sur mon épaule et me dit : « tu comprends quelque chose ? ». Je reconnais tout de suite cette voix, c’est Paul. Le touriste de mon cœur.

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