Pique-nique

Quelle(s) image(s) vous vient/viennent à l’esprit quand vous entendez le mot « pique-nique » ?

Le tableau d’Edouard Manet qui a fait scandale en 1863 « Le déjeuner sur l’herbe » ? ou celui de Monet de 1865 ? ou bien encore les réinterprétation de Picasso entre 1954 et 1970 ? Celle d’Alain Jacquet en 1974 ? ou bien de Mickalene Thomas en 2010 ?

Vous avez trouvé l’inspiration dans ce tableau de maître ? Vous avez votre spot pour votre parenthèse enchantée ? Un coin de verdure ? Le bord d’une rivière ou l’ombre d’un prunier ? Qui sont vos personnages ? Un couple, une famille, des amis ? Ou bien votre personnage est-il solitaire ? Et, vous avez le menu de votre pause gourmande ? Œuf dur, melon, tomates, salade de courgettes, sandwich jambon ou saucisson, bagel au sésame et saumon, pasta box ou bol de riz avec poulet citronnelle et coriandre, quelques fruits, fraises ou cerises ? Vous êtes adepte de la nappe à carreaux ?

Racontez-nous ce moment de convivialité, de partage chaleureux et décontracté ! Vous êtes rebelle ! On est aussi preneur d’histoires autour d’un barbecue ou d’un braséro ! Bonne écriture !

N’oubliez pas :

https://www.onf.fr/vivre-la-foret/raconte-moi-la-foret/comprendre-la-foret/foret-et-incendies/%2B/2807::feux-de-foret-adoptons-les-bons-gestes.html

3 commentaires sur “Pique-nique

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  1. Récit imaginé par Carmen :

    Je vous ai réunies car aujourd’hui est un jour spécial pour nous.

    J’ai le plaisir d’annoncer l’ouverture de la belle saison. C’est un moment important pour notre communauté, aussi je requiers toute votre attention. Nous allons devoir faire preuve de discipline et surtout de travail collaboratif.

    Est-il nécessaire que je vous rappelle que nous sommes en perpétuelle compétition avec le clan rouge? Nous avons trop souvent été coiffées au poteau, cette situation n’est plus acceptable. Je sais que l’enjeu est de taille car nous sommes en infériorité numérique, mais nous allons déjouer tous les pronostics et renverser la tendance. 

    Car nous allons jouer la carte de la surprise, bien des batailles ont été gagnées grâce à cette stratégie. Mettez vous en rang par deux. Une

    colonne pour les éclaireuses et une autre pour les travailleuses.

    Ne resteront ici que celles qui devront être à l’inventaire et au stockage.

    Allez sœurs fourmis et que la récolte soit bonne ! En avant pour le pique-nique !

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  2. Récit imaginé par Carole :

    Valérien choisit l’étang de Loy pour piquer-niquer. Les températures ne dépassant pas douze degrés ce dimanche-là, Valérien parie pour une journée au bord du lac en solitaire, à écouter le bruit de son silence intérieur.

    Hélas ! Il en fut autrement. Il pose une nappe en plastique au sol, rajoute une serviette blanche parfumée à l’adoucissant et installe son pique-nique végétarien :  un wrap aux courgettes et poivrons grillés, un houmous maison et un cake à la tomate.

    Rapidement, ses yeux apprivoisent l’espace. Un couple d’une cinquantaine d’années bavarde, de jeunes parents avec leur bébé, une famille qui joue à un jeu de société avec leurs adolescents.

     – Parfait, se dit-il Valérien, il n’y a pas trop de monde !

    Après quelques minutes à observer l’environnement, il s’allonge sur le dos, étend les jambes et se laisse aller à la détente.

    Soudain, il est réveillé par les hurlements d’un enfant. 

    –        Mais qu’est-ce qu’il a ? se dit-il.

    Ses parents qui tiennent la main de leur chérubin, ne semblent pas s’en faire. Au contraire, ils s’installent à proximité de Valérien sans aucune gêne.

    –        Ben, voyons, ils ne peuvent pas s’installer ailleurs ceux-là ? pense-t-il. 

    Mais il n’a pas d’autres choix : il faut qu’il prenne sur lui. Au bout d’un moment, il ne l’entend plus, sa mère le nourrissant avec un petit-suisse.

    Alors que Valérien apprécie les saveurs de son déjeuner, un groupe de scouts débarque d’un car en chantant :

    « Frères scouts, le soleil dore les tentes, 

    Ses rayons sur les ondes miroitantes

    Font jaillir… »*

    Pour Valérien, c’en est trop. Excédé, il ferme son pot de skyr, puis prend ses cliques et ses claques.

    *Extrait de « La joie scoute », 1929. Paroles du Père Jacques Sevin. 

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  3. Récit imaginé par Francine

    La météo prévoit une belle journée pour demain, soleil et chaleur pas trop ardente. Ce sera pique-nique en famille, parents, frangin et enfants. Après le rappel des troupes et l’organisation de ce que chacun doit faire, je prépare ma salade de pâtes au thon que tout le monde apprécie, quelques œufs durs et un cake aux abricots. Les fruits et les boissons fraîches seront apportés par mon frère, avec sa femme. Ils connaissent le goût de nos garnements et de nous, les grands. Les parents apportent une quiche lorraine et des sablés faits par maman. Papa, toujours dans l’organisation, a déjà prévu la table et les chaises pour ceux qui ne veulent pas être au sol sur la nappe à carreaux, que je connais depuis mon enfance. Le panier aux couverts et assiettes est toujours prêt à servir, rangé dans le placard de l’entrée. Le lendemain, nous nous retrouvons au parc Brassens, sur l’herbe encore un peu verte. Ce jardin dédié au grand Georges qui vécut non loin de là, a été aménagé sur l’emplacement des abattoirs de Vaugirard en 1984. Nous aimons nous y retrouver, en famille, comme aujourd’hui. Les enfants s’amusent autour de nous, venant picorer dans les plats. Nous, nous savourons les nourritures et le bonheur d’être ensemble.

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