Glaces

Le mot du jour est « Glaces, sorbets et crèmes glacées ».

On adore les manger en été ! Glaces, sorbets, crèmes glacées, qu’importe, ils sont tous diablement bons ! La glace, qu’elle soit au lait ou aux œufs. La crème glacée, composée de jaunes d’œufs, de lait, de la crème de lait, de sucre et d’arômes. Le sorbet sans lait ni matière grasse, une glace à l’eau avec du sucre, voire du sirop.

Racontez-nous une histoire de marchand de glace, une histoire de mochi, de kakigōri, de Spaghettieis ou de Dame blanche, de pêche melba, plombières, café liégeois… Racontez-nous une histoire délicieuse qui ne nous laissera pas de glace, une histoire qui va nous faire fondre de plaisir. Côté parfums, on aime les classiques, au goût pur et intense, chocolat, café, fraise ou abricot sans colorant, vanille – avec de vrais grains qui font la différence –, on aime aussi les notes plus subtiles parfois surprenantes comme le fruit du dragon, le citron de Syracuse, la pistache de Bronte, lavande, rose, réglisse, tomate basilic ou pain d’épice. On est prêt à succomber à vos pépites glacées avec ou sans topping (morceaux d’orange confite, amandes bien caramélisées, guimauves, etc.), à vos saveurs givrées, à vivre une expérience gustative exquise et raffinée ! Régalez-nous de votre créativité gourmande 🍦🍨🍦

❄️Playlist glacée de l’été pour vous rafraîchir et ouvrir votre imaginaire ❄️

🎶Pour un plaisir tout vanille, écoutez la ritournelle tropicale « Glace vanille » de Vanille (2019)

Vanille – Glace Vanille (clip officiel)

🎶Pour un plaisir au goût de caramel salé, écoutez le groupe anglais Metronomy (2019)

Metronomy – Salted Caramel Ice Cream (Official Music Video)

🎶Pour un plaisir vanille-citron, écoutez Bourvil dans le film  » Poisson d’avril  » de Gilles Grangier (1954). 

https://dai.ly/x2xnea

3 commentaires sur “Glaces

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  1. Récit de Carmen

    La glace ? L’incontournable de l’été car, sans elle, pas de vacances réussies.

    Lorsque nous partions en vacances, à l’île de Ré, mes frères et moi attendions avec impatience le retour de la plage pour nous précipiter vers le marchand de glace. Il tenait boutique près du carrousel et avant une rue piétonne à Saint-Martin-en-Ré.

    J’aimais bien qu’il y ait une file d’attente, je pouvais choisir tranquillement le parfum du jour. Mes frères quant à eux trépignaient d’impatience, la gourmandise, ça n’attend pas.

    J’aimais bien qu’il y ait une file d’attente, je pouvais choisir tranquillement le parfum du jour. Mes frères quant à eux trépignaient d’impatience, la gourmandise, ça n’attend pas. Mes parents savaient déjà ce qu’ils allaient prendre. Papa, pistache chocolat, Maman, vanille fraise. Elle faisait là une exception à son régime et je pouvais l’entendre râler par avance au moment où elle monterait sur la balance. Le perfide appareil lui rappellerait toutes ces glaces dégustées durant les vacances. La culpabilisation arrivait en même temps que la rentrée scolaire.

    Mais, pour l’heure, je me régalais avec un cornet framboise citron, acide à souhait mais tellement rafraîchissant. C’était ça être en vacances pour moi, des jeux de plage, un peu de bronzage, un plongeon dans les vagues et surtout, avant de rentrer au camping, une glace deux boules.

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  2. Récit de Carole

    Pendant les vacances d’été, Charlie, le marchand de glaces passait dans notre résidence avec son camion pour nous vendre des glaces. Je devais avoir environ six ans et aimais l’idée de se faire livrer des glaces « artisanales », comme cela était indiqué en lettres rouges à l’avant de son camion.

    Pour nous faire plaisir, nos parents nous achetaient tous les samedis et tous les dimanches, un pot de glace que nous dégustions tous ensemble sous la véranda.

    Charlie arrivait avec son camion devant notre maison sous les coups de dix-sept heures, après s’être arrêté chez nos voisins.

    Lorsqu’on entendait sa sonnette devant notre porte, mon frère et moi arrivions à toute vitesse. Mon frère, en pleine croissance, avait droit un maxi pot de glace, tandis que moi, je me contentais d’un petit cornet. Pour autant, ces boules de glace gourmande au parfum naturel de fruits révélaient leurs goûts sur mes papilles enfantines et me régalaient. 

    Chaque semaine, Charlie arrivait avec de nouvelles saveurs qu’il nous proposait à la dégustation. C’est ainsi que j’ai goûté la glace à la mangue, au fruit de la passion, au citron vert, à la menthe fraîche. Mes parents eux-aussi appréciaient ces saveurs locales et ne manquaient pas de le féliciter pour ses glaces.

    Un dimanche, il proposa à mon père son nouveau parfum : une glace parfumée au rhum et aux raisins.

    –        Au rhum du pays, bien sûr ! précisa-t-il à mon père en riant.

    Intriguée par cette glace couleur vanille avec de petits raisins desséchés, je demandais à la goûter.

    –        Oui ! Mais juste une petite cuillère, Caroline ! Il y a de l’alcool dedans !

    Je posai la cuillère entière sur ma langue. Immédiatement, je sentis un feu s’allumer à l’intérieur de ma bouche, un feu que je n’arrivai pas éteindre. Je me mis à crier, la sensation de feu s’amplifiant de plus belle. Des larmes coulaient sur mes joues, tandis que mon nez se mettait à couler.

    Mon grand-frère, ayant compris ce qui m’arrivait, hurla de toutes ses forces :

    –        Crache ! Vite, Caroline, crache !

    Ma mère me fit avaler un verre d’eau et du pain, tandis que mon père me grondait : 

    –        Tu vois, c’est QUE pour les grands la glace au rhum raisin !!

    –        Pourquoi tu lui en a donné alors, lui reprocha mon frère d’un air insolant.

    –        Mais c’est vrai ! pourquoi tu lui en as donné ? rajouta ma mère.

    C’était la première fois que je goûtais une glace rhum raisins.

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  3. Récit imaginé par Francine :

    Sous un beau soleil et un ciel bleu, je finis ma promenade au Jardin du Luxembourg par le plan d’eau des voiliers, que mon père a bien connu dans son enfance et qui nous l’a raconté avec toujours beaucoup d’émotion. Mes pas me mènent vers une table à La Terrasse de Madame. Sans consulter la carte, je commande un chocolat liégeois, rafraîchissant et réconfortant par cette chaleur et cette longue randonnée au milieu des allées. Ancien jardin du Palais du Luxembourg créé par Marie de Médicis en 1612, c’est Napoléon qui l’ouvrit au public, surtout pour les enfants. Il reste un parc très agréable que j’aime parcourir. Ma cuillère rentre dans la crème chantilly, allant chercher de la glace au chocolat, ramenant aussi du chocolat coulant. Une fois dans ma bouche, le froid de la glace et la légèreté de la chantilly se mélangent avec ce merveilleux goût chocolaté, quel régal. En fermant les yeux, je revois ma mère et ma tante, après notre promenade le long de la mer, mangeant avec gourmandise leur chocolat liégeois, mon père et mon oncle avec leurs demis de bière, nous avec nos esquimaux. Souvenirs enfantins de vacances sur la côte d’azur, souvenirs du bonheur passé, mais toujours en moi.

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