Quel livre vous accompagne cet été ? Ouvrez-le à la page de votre choix, la première, la dernière, la page 24 ou 56 ou une autre et démarrez VOTRE récit. Vous pouvez aussi « emprunter » le livre de votre voisin ou ouvrir au hasard un livre de votre bibliothèque.
N’oubliez pas de mentionner à la suite de votre récit :
« Inspiré par le roman…(titre) de … (auteur.e), page… »
Pour un livre neuf, il vous faudra attendre, quelques jours, la réouverture de notre petite librairie balnéolaise, le Bazar utopique, mardi 26 août à 10 heures ! Vous y découvrirez les parutions de la rentrée littéraire… et vous posterez alors votre récit 😂
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Librairie Le Bazar utopique
3 place de la République, Bagneux
Récit imaginé par Carmen :
Alors, j’attends de vous une obéissance sans retenue. Il est capital que cette union se concrétise. J’ai fondé tous les espoirs de cette famille dans ce mariage. Dans cette affaire, l’amour n’a pas sa place. D’ailleurs il ne devrait jamais intervenir dans ces transactions.
Je vois que vous vous crispez à ces mots. Qu’aviez vous donc imaginé ? Que vous alliez épouser un quelconque prétendant? Que nenni, jamais je ne consentirai à donner votre main au premier venu sous prétexte que vous vous aimez.
Tenez votre mère, elle n’a pas eu son mot à dire quand nous nous sommes épousés et regardez comment nous nous sommes entendus. Du moins, avons-nous un consensus. Et vous ferez de même. Et si je puis vous donner un ultime conseil, offrez à votre époux ce qu’il souhaite en matière d’intimité. Si votre mère avait été moins égoïste sur le sujet, je n’aurais pas été chercher ailleurs ce qu’elle m’a toujours refusé. Ah je vois votre futur beau père qui s’avance.
Librement inspiré de « Les Impatientes « de Djaili Amadou Amal
Prix Goncourt des lycéens 2020
Première phrase de la page 50
Retrace les destins croisés de trois femmes mariées de force dans une société patriarcale africaine où la femme n’est qu’un pion dans les familles appelées « concessions ».
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Récit imaginé parCarole
Librement inspiré par « Devancer la nuit » de Béatrix Beck, Édition Grasset, Paris 1980
Page 149
– Pour la Saint-Valentin ! Et, puis, quoi encore, c’est comme si la mariée s’habillait en noir ! Voyons !
– Moi je vous dis que j’ai vu une mariée porter du noir avec panache ! Et personne n’a eu à dire !
– Bon ! Bon ! Moi je ne veux pas me marier en noir. Je veux une longue robe blanche à bustier, des gants, une capeline et une longue traîne portée par une dizaine de jeunes filles et jeunes garçons. Une Prada, quoi !
– Souffrez que je vous fasse une petite remarque, ma chère Guillemette.
– Je suis toute ouïe, mon cher Gontran.
– Quel est le plus important pour vous ? Le fond ou la forme ?
– Qu’est-ce qui vous prend donc de philosopher ainsi ?
– Et vous ? Vous préférez manger ou dormir ?
– Et bien, j’aime bien manger et j’apprécie une bonne nuit de sommeil.
– Et bien, moi c’est pareil : je ne me marierai pas avec vous si je n’ai pas ma Prada !
– Et pas de nuit câline avant …
– Nooon !! Je vous dis non ! Pas avant le mariage !
– Calmez-vous ! Calmez-vous, ma mie ! Que vous êtes susceptible vous alors ! Ah mais, vous avez rougi ! J’aime vous voir comme ça !
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