D’après « La bouche dans le sable » de Kévin Thiévon

Samedi 18 octobre 2025, la Médiathèque Louis-Aragon a organisé un atelier d’écriture à l’occasion de la rentrée littéraire. Pour mémoire, cette année, 484 romans ont été publiés (source Livres Hebdo).

Après quelques jeux d’écriture, le groupe de dix écrivants et primo-écrivants – guidés par Annie Lamiral, intervenante À Mots croisés – ont imaginé des histoires inspirées par l’une ou l’autre des parutions de la rentrée littéraire francophone, « coup de cœur » des médiathécaires.

À suivre les récits imaginés par Rebecca et inspirés par « La bouche dans le sable » de Kévin Thiévon.

🔹Imaginer une quatrième de couverture à partir de l’illustration muette (sans titre, ni auteur)

C’est l’histoire de Maëlle et Sasha, amis depuis leur enfance. Malgré les aléas de la vie, la guerre qui n’en finit pas, leur amitié reste solide. Un drame arrive cependant. Qui en est l’auteur ? Qui en est responsable ? Quel avenir est réservé à ces deux jeunes ?

🔹… réécrire l’histoire après avoir découvert le titre, l’auteur et quelques mots-clés

La France est belle. Peuple cosmopolite. Culture gastronomique. Paysage fantastique. En tout cas, c’est ce que pense Zelda, petite Française, innocente et joviale. Depuis son plus jeune âge, elle voyage avec ses parents ingénieurs et globe-trotter. Elle collectionne les coquillages et les sables fins dans des boîtes en verre. Mais son endroit préféré c’est la Côte d’Azur. C’est normal après tout. C’est là qu’elle est née. Qui n’envierait pas une vie sous le soleil avec la fraîcheur de la mer et le calme de la montagne à quatre-vingt-dix pour cent de sa journée.

Mais Zelda commence à se poser des questions sur le monde qui l’entoure depuis sa rencontre avec Marwan, en seconde. Marwan est exilé en France avec ses parents depuis peu. En liste d’attente pour intégrer une classe allophone, et comme la scolarité est obligatoire jusqu’à 16 ans en France, Marwan doit intégrer temporairement la classe de Zelda. Ne parlant pas le français et par peur d’être jugé, Marwan préfère pour l’instant se taire et se renfermer sur lui-même. Pourtant, à chaque sonnerie marquant le début et la fin des cours, Marwan crie, se bouche les oreilles et se cache sous la table. Les professeurs tentent par tous les moyens de le calmer, mais impossible, les cris ne cessent de remonter. Désarmée face à cette souffrance, Zelda n’arrive pas à comprendre qu’une autre vie de terreur pourrait exister.

Sergio, le professeur d’histoire-géographie a vu toute la scène. On a l’impression qu’il comprend un peu ce petit. Après tout, lui aussi, il est exilé en France depuis 15 ans. Que vivait Marwan ? Pourquoi autant de souffrance ? 

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