D’après « Nous sommes faits d’orage » de Marie Charrel

Samedi 18 octobre 2025, la Médiathèque Louis-Aragon a organisé un atelier d’écriture à l’occasion de la rentrée littéraire. Pour mémoire, cette année, 484 romans ont été publiés (source Livres Hebdo).

Après quelques jeux d’écriture, le groupe de dix écrivants et primo-écrivants – guidés par Annie Lamiral, intervenante À Mots croisés – ont imaginé des histoires inspirées par l’une ou l’autre des parutions de la rentrée littéraire francophone, « coup de cœur » des médiathécaires.

À suivre les récits imaginés par Charlotte, inspirés par « Nous sommes faits d’orage » de Marie Charrel.

🔹Imaginer un récit à partir de la couverture et de quelques mots-clés.

Sarah, jeune scientifique islandaise, est faite de chair et de feu. Intrépide, elle aime marcher seule dans la forêt même quand il pleut, même quand il y a de l’orage. Elle est d’ailleurs faite d’orage, souvent à tonner et à donner des ordres aux scientifiques de son équipe.

Un jour, elle quitte son travail pour aller dans la forêt à la recherche de champignons vénéneux. Les cueillir, non pour les manger bien sûr mais pour décorer son bureau et les étudier. Sa mère, Elora, lui dirait de les enlever de suite mais Sarah est faite de feu et d’orage et n’en fait toujours qu’à sa tête. Lorsqu’elle ramène les champignons et les pose sur son bureau, son équipe est surprise mais ne dit pas mot, car bien que très jeune, c’est elle qui dirige. 

– Surtout ne les touchez pas ! dit-elle de façon autoritaire. Ces champignons sont à l’étude et de plus, ils décorent mon bureau. 

    Sarah, jeune scientifique islandaise est faite de chair et d’orage. Intrépide, elle découpe deux champignons et les étudie au microscope. Vénéneux peut-être, mais si beaux à regarder.

    🔹Imaginer un récit à partir de l’incipit

    Depuis l’aube, des nuages de cendre déferlent sur la vallée par vagues et s’y amassent dans une immobilité étrange. Le terre même retient son souffle. Les montagnards guettent le ciel avec inquiétude. Tous attendent que la chape damnée recouvrant le monde se déchire enfin et déverse la pluie qu’elle contient.

    Le début de ce roman plaît à Sarah, la jeune scientifique islandaise. Elle se plaît à imaginer qu’elle doit écrire la suite mais les mots ne viennent pas. Elle relit le début et une idée lui vient. Les montagnards guettent le ciel avec inquiétude quand finalement, la pluie se met à tomber. La terre sera humide et prête à faire pousser de nouveaux champignons. Car Sarah n’en n’a pas fini avec les champignons. Il lui en reste à étudier au microscope. Elle se lève en pleine nuit, s’habille et file à son bureau sous la pluie, sans parapluie. Elle pénètre dans son bureau, allume la lumière et prend un champignon qu’elle découpe et met au microscope. Vénéneux peut-être, mais beau à regarder. Quand elle a fini, elle rentre en courant sous la pluie, pour lire la suite du roman. Même la terre retient son souffle.

    Laisser un commentaire

    Créez un site ou un blog sur WordPress.com

    Retour en haut ↑