Apéro

Aujourd’hui, nous vous invitons à raconter un apéro avec mocktails, tapas ou autres amuse-gueules. Seul, à deux ou plus, en famille, entre amis ! Ici ou ailleurs, à l’ombre des platanes ou sous le auvent de la caravane !

Merci de partager avec nous un moment de convivialité ayant plus ou moins bien tourné, des souvenirs plus ou moins gourmands, surprenants avec des sauterelles et grillons à grignoter, on veut voir, sentir, goûter, bref, on veut profiter d’une parenthèse de bonheur ! Santé ! Tchin-tchin !

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Articles L3322-2, L3342-4, L3323-2 du code de la santé publique :

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

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Extraits 

J’avais déjà bu beaucoup de porto, et si je demandais à en prendre encore, c’était moins en vue du bien-être que les verres nouveaux m’apporteraient que par l’effet du bien-être produit par les verres précédents.

Marcel Proust, À la Recherche Du Temps perdu

Les deux jeunes gens étaient assis devant un grand café du boulevard et buvaient des liqueurs mélangées d’eau, ces apéritifs qui ont l’air d’infusions faites avec toutes les nuances d’une boîte d’aquarelles. Maupassant, Contes et nouvelles,t. 1, Les Épingles

Papa a dit que c’était l’heure de l’apéritif, et il a sorti les cacahuètes. Maman a dit qu’il ne fallait pas trop boire parce qu’après, on allait chez Mémé. 

René Goscinny, Le Petit Nicolas

Je me versai un verre de vin blanc, me calai dans le fauteuil face à la mer, et pour la première fois depuis longtemps, je pris le temps de respirer. 

Agnès Martin-Lugand, Les gens heureux lisent et boivent du café

L’oncle Jules déboucha une bouteille de vin blanc, et l’on sortit des olives noires, des tranches de saucisson. Il faisait chaud, on sentait le thym et le romarin. 

Marcel Pagnol, La Gloire de mon Père

Elle avait sorti du pain, du fromage et du vin. Rien de sophistiqué, mais ce petit apéro improvisé avait un goût de fête. 

Anna Gavalda, Ensemble, c’est tout

2 commentaires sur “Apéro

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  1. Récit de Carmen :

    C’était le moment le plus important après celui de la sacro sainte sieste. L’apéro rythmait les journées dans ce petit camping familial.Ici, il n’y avait que des habitués, persuadés d’avoir trouvé le paradis sur terre. C’était l’endroit parfait pour les pro en montage de tente, les irréductibles de la vie au grand air, du partage des douches.

    Nous étions dans les années 70 et camper signifiait avoir les moyens de partir en vacances. Beaucoup passaient l’été dans leur HLM en rêvant de pouvoir en profiter l’année prochaine.

    Pour ma famille et moi, c’était la première fois que nous quittions la région parisienne pour jouir nous aussi d’une semaine de congé. Très vite, c’est-à-dire le premier soir, Papa comprit l’importance que revêtait l’apéro entre campeurs. C’était l’instant du partage, mais pas que. Il fallait montrer que nous avions les moyens de rincer les vacanciers à tour de rôle. Alors que Papa remplissait le caddy des incontournables à offrir, Maman lui faisait les gros yeux. Pour sûr que le budget prévu pour les courses allait exploser. Mais Papa faisait semblant de ne rien voir. Pour lui, hors de question de passer pour un miséreux ou pire encore un vil radin.

    Et ce soir-là, ce fut la fête, avec du pastaga, du vin cuit, du porto et même une bouteille de Suze. Maman avait préparé des petits canapés parce que ça fait plus riche et l’assortiment classique indispensable pour ce genre d’événement. Jamais je n’avais vu mes parents proposer autant de bonnes choses à manger pour des gens qu’ils ne connaissaient pas. Il y avait du saucisson coupé en tranches minces pour en faire plus, des cacahuètes qui graissaient les doigts et y laissaient une tonne de sel, des olives de toutes les couleurs possibles pour des olives et des gâteaux que ne n’avaient encore jamais mangé.

    Les grands buvaient plus que de raison, les petits avalaient, les uns après les autres des verres de grenadine ou bien encore de la limonade bien fraîche. La soirée fut merveilleuse à mes yeux d’enfants. Un impérissable souvenir d’enfance.

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  2. Récit imaginé par Francine :

    Anniversaire oblige, j’ai invité quelques amis à un apéritif dînatoire pour fêter l’événement. Trente ans, déjà. Rendez-vous au musée de Montmartre, où j’ai réservé une visite guidée du Clos-Montmartre avec ses 1700 pieds de vigne, pour nous mettre dans l’ambiance. Son histoire commence réellement au 12ème siècle avec le monastère des Dames de Montmartre. Dans ces lieux qui ont vu passer tant de personnes célèbres, comme Aristide Bruant, Toulouse-Lautrec ou bien Renoir, maintenant pousse une variété de cépage des plus classiques des provinces de France. Après, nous avons une dégustation de ce fameux vin, début de l’apéro, mais sera-t-il bon ? Nous nous retrouverons, après, autour d’une table sur la terrasse au cœur du jardin du Café Renoir, où j’ai fait une réservation spéciale pour ce jour spécial. La bouteille de champagne est au frais et j’ai demandé des amuse-gueule maison, suite de l’apéritif mais à bulles maintenant. Le repas sera d’une quiche au saumon épinard avec ses légumes de saison et pour finir le cake citron pavot surmonté d’une bougie. Il me restera un ravissant souvenir de ma trentaine.

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