« Autant de jours, autant de nuits »

Fort à parier que vous ne resterez pas insensible à la poésie de Carmen ! Un véritable hymne à la fois sombre et lumineux à l’empreinte de l’Amour !

Autant de jours, autant de nuits

L’ombre et l’incertitude, jettent leur souffle noir sur le jour qui lentement, telle une bougie au bout de sa vie, s’éteint.

Vivrai-je autant de jours que de nuits ?

Vivrai-je seulement, quelques heures de plus pour voir apparaître, encore une fois demain ?

Tu es partie, un petit matin froid, me laissant plongé dans une éternelle nuit, vide de tout, vide de ton amour.

Ta lumière et mon brouillard se supportaient, illusion de vie, déshérence et lourde peine.

Je t’aimais tel le fou du roi, toi qui fut ma reine.

Ne reste de nous, des cendres incandescentes, presque consumées couleur ébène.

Désormais, dans mon ciel, éteinte sera ta lumineuse étoile.

Elle était ma source vive, mon guide pour survivre au travers des sombres voiles.

Dans la cité morte, le réverbère à blafarde lueur,

Jette au sol, le poids écrasant de mon malheur.

Légère est la brume qui enveloppe tel un linceul la ville qui s’endort

C’est l’instant rêvé, déambuler de bar en bar, toujours et encore.

J’emporte, l’échine courbée, les lourds souvenirs de nos hivers, de nos étés.

Mais là, maintenant, j’ai juste comme une irrépressible envie de pisser.

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