C’est un titre sorti en 1972 qu’Anne a choisi de revisiter. Saurez-vous le retrouver ainsi que son auteur-compositeur-interprète ? A vous de jouer !
La demeure aux reflets azur
Il n ‘y a pas très loin d’ici
Une demeure aux reflets azur, en contrebas d’un joli vallon.
Certains s’y rendent à pied, c’est ouvert au tout venant.
Les habitants n’ont que faire de tout verrouiller comme nous autres.
Ils ne s’en soucient guère
C’est le lieu de retrouvailles entre grands voyageurs aux longs périples,
Autour d’un bon dîner que l’on partage, bien avant 18 heures,
Quand la ville s’engouffre dans le brouillard,
Quand la ville se pare de mille feux.
Où êtes-vous mes amis, j’espère que vous m’attendrez !!!
Au sujet de la chanson originale « San Francisco »
Ce titre de Maxime Le Forestier n’aurait pas existé s’il n’y avait pas eu le Festival de Spa en 1971, remporté cette année-là par sa sœur, Catherine. Avec l’argent du Grand Prix, elle finance leur voyage à San Francisco. Pourquoi cette destination ? Parce qu’ils venaient de rencontrer au Festival un comédien belge, Luc Alexandre qui leur avait parlé d’une maison occupée à l’époque par une communauté « flower power », appelée Hunga Dunga. Catherine et Maxime qui étaient très babas-cool à l’époque, sont donc partis voir par eux-mêmes. Ils ont vraiment vécu pendant quelques semaines là-bas. Cette maison bleue existe même toujours au numéro 3841 de la 18ème rue dans le quartier Castro de la ville californienne.
De retour en France, Maxime reçoit une lettre accompagnée de dessins que lui ont envoyés les habitants de la maison bleue. Ne parlant que très peu l’anglais et pour les remercier de leur accueil, il décide de leur envoyer une chanson plutôt qu’un courrier et c’est ainsi qu’il écrit et compose rapidement « San Francisco ». Titre joué à la guitare, il évoque cette maison habitée par des hippies.
Écouter Maxime Le Forestier
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