« Prêts?… Partez ! »

Pour un départ, c’est un départ ! Dans ce récit, Carole se concentre sur ce qui se passe avant la compétition, nous y sommes vraiment ! Un récit plein d’énergie ! 

« Prêts?… Partez ! »

Les athlètes sont appelés un à un ; ils sortent du couloir et se présentent à la caméra ; dossard sur la poitrine. Certains lèvent les bras en forme de « V », d’autres arborent leur dossard fièrement, enfin les plus fanfarons, eux, désignent avec leur index la piste visualisant pour sûr la ligne d’arrivée.

Ils s’installent sur la ligne de départ dans leur couloir. Ils ont à peu près le même gabarit, les biceps dessinés, les pectoraux qu’on devine prononcés, les mollets tendus de muscles, ils sont affutés. Ils arrivent sous le bruit d’un gong chinois qui résonne dans les artères. Puis, une musique instrumentale à la fois étrange et excitante souligne l’enjeu de la compétition. La foule fait silence. Le speaker de sa voix de stentor, crie le nom de chaque athlète. On y est, c’est la finale du 100 mètres des Jeux Olympiques. Les lumières du stade s’éteignent.

Les projecteurs fixent les sportifs. Puis, les postulants à la victoire vont s’installer dans leur couloir sur la ligne de départ. Le speaker présente à nouveau leur patronyme, leur pays, et pour ceux qui en ont un, leur palmarès. 

C’est l’heure de la concentration : plus de place pour l’extravagance. C’est l’étape de la préparation mentale ; l’objectif est de courir en ligne droite un sprint si possible en moins de 9.80 secondes pour le titre olympique. La clameur du stade monte dans un brouhaha sans formes, sans qu’on puisse distinguer exactement les préférences des téléspectateurs.

L’athlète s’agenouille au sol, les pieds calés dans les starting-block, les doigts posés en éventail au sol. Un silence mortuaire envahit le stade.

« Up to go ! » et le coup de pistolet part. De sitôt les athlètes partent.

Le commentateur, aussi excité que moi, bafouille dans ses commentaires.

Leurs mains sont alignées sur la ligne blanche de départ. Leurs jambes impeccablement musclées propulsent leur tronc hors des block ; tout de suite les bras fléchissent au maximum et les aident à prendre une position équilibrée.

Le silence du stade frappe le bitume.

Mes yeux se sont concentrés sur le dossard 952. Son pied, son bassin et son genou étaient en parfaite extension.Son genou, en le propulsant hors des blocks, lui a permis de poser son premier appui loin devant. Ses bras lui ont permis de garder l’équilibre. Son genou a équilibré son bassin vers l’avant.

Son pied d’appui lui a donné un départ explosif.

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