Prêt pour un voyage dans l’espace et dans le temps ? Alors, suivez Adélaïde. Son récit déborde d’amour et de délicatesse ! Bonne lecture !
Stuttgart
Trois heures de train
Pour être projeté huit ans en arrière
L’angoisse de ce nouveau pays qui m’étreint
L’excitation d’avoir six mois pour jouer à l’étrangère
Alors que je traverse la place, l’odeur des briques ravivent des instants
Ici, ce sont dessinées de nouvelles amitiés dans un élan de liberté.
Là, j’ai pleuré alors que ma famille me manquait
Dans ce coin d’herbe, dans cette robe, j’ai clamé ma témérité
Sur ces marches, entourés d’amis, j’ai existé, c’était évident
A chaque pas sur les pavés, des souvenirs remontent que je pensais perdus.
Mais toi surtout, tu es à tous les coins de rues.
Je cherche ta tête blonde dans la cohue
J’imagine ton sourire, j’entends ta voix bourrue
Et soudain je suis là, dans cette pièce
Je remarque tes tatouages, ta guitare, ta détresse
Je me revois te rencontrer
Je me revois te parler
Je me revois profiter
Et je me revois pleurer.
Dans cette ville, il y a le chagrin de toi
Il y a aussi la découverte de moi
Il y a ces rencontres qui toujours me portent
Il y a ces mois qui m’ont rendu plus forte
Alors, oui, je pense à toi avec nostalgie
Mais plus que tout, je pense à la liberté que tu m’as apportée
Et pour ces moments, je te dis merci.
J’apprends encore et toujours des sourires que tu m’as lancés.
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