« L’Intrépide »

 

 

Vous êtes prêt, aujourd’hui, à prendre le large avec Francine ? Nous vous souhaitons bon vent et aussi… bonne lecture !

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L’Intrépide

C’est parti ! Mon rêve de faire de la voile, c’est aujourd’hui ! Nous arrivons au port et descendons sur le quai que je longeons jusqu’au voilier, tout blanc avec un nom écrit en rouge «L’Intrépide ».

Le skipper nous attend, debout sur le pont, ses deux points sur les hanches, habillé en typique marin : maillot rayé et pantalon bleu marine.

L’équipage se forme avec l’arrivée de deux autres personnes, nous serons donc cinq à bord : Véronique, Christelle, Daniel (mon ami) , le skipper et moi, quatre novices dont trois femmes mais prêts à en découdre avec la mer.

Présentations faites, nous embarquons et nous installons pour une explication du vocabulaire marin, apprendre à faire le point sur une carte et des manœuvres que nous aurons à faire. Nous sortons du port au moteur comme il se doit, loi maritime.

Arrivés en mer nous pouvons monter les voiles et commencer à naviguer sur les flots, la mer est belle pas trop de vague et le vent nous est favorable pour nous mesurer à ses fameuses manœuvres ; abattre ou affaler les voiles, virer de bord, tenir la barre pour border les voiles, faire des ris pour ralentir, etc.

Mais s’asseoir sur le bord de la coque les jambes hors du pont se tenant au bastingage pour faire balancier quand le bateau est prêt à chavirer, le vent battant notre visage, cette sensation de liberté reste pour moi les meilleurs moments.

Nous avons prévu barbecue avec saucisses et merguez pour le repas. Surprise du skipper : pas de feu sur un voilier ! Mais nous n’avons rien d’autre à manger, alors il faut trouver une solution.

Notre skipper prend la décision de faire une halte sur une petite île déserte qui ne manque pas sur la côte bretonne. Nous débarquons avec notre matériel et passons un merveilleux moment, c’est un peu comme un rêve, nous sommes le temps d’un repas des Robinson.

Mais il faut repartir, le vent est tombé et même en tirant des bords, le retour nous paraît un peu long et très fatiguant pour mon ami, seul homme à la manœuvre des écoutes, le skipper étant à la barre. Il décide de mettre le moteur pour le retour au port.

Le skipper toujours à la barre, avec le ronron du moteur, nous discutons de nos sensations et plaisantons sur nos maladresses du jour  :  « J’ai cru mourir de peur sur l’annexe pour aller sur l’île », « Tu te rappelles quand la mouette est venu voler les saucisses, elle n’avait vraiment pas peur de nous ! »  Le pont se remplit de nos fous rires.

Le port est en vue, accostage et amarrage du voilier. Nous remettons pied à terre, une drôle d’impression se fait sentir. Nous avons le mal de terre…

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