La nuit, un sujet particulièrement inspirant pour Lénaïg comme en témoigne ses différents écrits « Ode à la Lune », « Pluie d’étoiles », « Nuit ténébreuse ». Son récit « Nuit voilée » a quant à lui été développé à partir de la proposition de Francine.
Ode à la lune
La nuit est le plus bel écrin de la lune. Qu’elle soit pleine ou nouvelle quartier ou croissant, elle est toujours présente, mystérieuse et inspirante.
Pluie d’étoiles
Quel bonheur que cette nuit chaude mouchetée d’étoiles…
Nuit ténébreuse
Dans un silence assourdissant, le clocher de l’église égrène ses douze coups de minuit. C’est une nuit de nouvelle lune sans une étoile en vue. La brume mouille mon visage. Qu’est-ce qui m’a attiré dehors en cette nuit froide de novembre ? Je ne saurais le dire. Je ne vois rien, les lampadaires du village sont éteints. Il fait nuit noire. On dit que la nuit tous les chats sont gris, encore faut-il pouvoir voir un chat. Ce soir, la nuit est plus sombre que les ténèbres. Pourquoi suis-je sorti ? Mes pas résonnent sur le pavé. Derrière ce bruit, j’entends le bruissement de la nuit, vous savez ces petits bruits diffus qui semblent assourdissants quand rien d’autre ne les couvre. Cette nuit sera fatale.
Nuit voilée
Sortir du port en fin de journée pour ne pas alerter les douaniers, mouiller l’ancre dans une crique à l’abri des regards et attendre la nuit. Quand le ciel étoilé se pointe, nous pouvons mettre les voiles et faire route vers notre destination.
La couverture nuageuse du crépuscule a été chassée par une brise légère, l’étoile polaire nous guide. C’est une nuit parfaite pour voguer vers la liberté, le bruit des vagues, l’immensité sombre de la mer et cette nuit sans nuage où les étoiles n’ont jamais semblé si proches… La Voie lactée nous éclaire comme en plein jour.
Heureusement, personne ne nous a vu partir. Nous voguons vers l’inconnu, c’est excitant et angoissant à la fois. Nous ne savons pas où nous allons. Nous avons juste des coordonnées inscrites sur un bout de papier. Nous allons peut-être être pourchassés. Qu’importe, pour le moment, nous profitons de cette nuit si douce et accueillante. Nous sommes enivrés par cette sensation quasiment inconnue jusqu’à présent la sensation de liberté. Avoir le droit de choisir, ça n’a pas de prix. Advienne que pourra, nous partons à l’aventure.
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