10 ans, ça se fête et ça se partage !

Samedi 12 novembre 2022, A Mots croisés a fêté son dixième anniversaire ! 

Nous avons partagé un moment avec ceux qui ont apporté leur contribution à cette belle histoire, avec ceux qui ont accompagné notre association tout au long de cette décennie. 

Après le spectacle poétique et musical, Olivier Louise, comédien amateur, a lu des poèmes et extraits de récits imaginés par les écrivants de la saison 2022 – 2023.

✍🏻✍🏻✍🏻

Os qui craquent, tremblement sans relâche.

Ongles aiguisés sur une vie tamisée.

Mise à l’index en guise de réflexe.

Donne-moi tes mains qui écopent le chagrin.

  Maximilien 

Ce jour où je t’avais perdue et j’en parle

Ce jour où tout s’est arrêté, tel un maléfice ineffaçable. 

Ma peau résonne encore de tes caresses,

Mon coeur de ton amour et de ta tendresse.

J’erre désormais, dans ces pièces décharnées,

Comme un fantôme aveugle, à la recherche du bonheur passé.

   Anne

Est-ce ainsi que les hommes vivent ?

Des conflits meurtriers pour des mines de diamants

Envoyant à la mort des soldats

Enfants

        Danielle 

T’aimer comme un soleil ardent

Qui luit de suaves murmures

Les astres et les étoiles filantes

Entonnent un hymne à ta gloire

T’aimer sans freins ni mesure

   Carole

Je t’ai vue de loin

Je me suis précipitée

Je n’étais plus seule

   Louise

Tu es arrivé(e).

Les feuilles de l’arbre ont frémi.

Nous nous sommes souri.

   Laurent 

Douce nuit à la plage

Dans tes yeux bleus je me noie

Prends-moi avec la vague

   Annie

Ma solitude,

Ton amour se rapproche,

À deux, nous voilà.

   Nathalie

Ton corps sort de l’eau

Tout mon être en émoi

Nos âmes jointes

     Francine

Il y a de la douceur cachée dans la mousse

Au creux des sous-bois calmes et feutrés 

Un clin d’oeil de la lune pleine et rousse

Mystérieuse, impalpable, éthérée

   Carmen

Démarche légère

La mienne paralysée

Nos âmes enlacées

      ​​Maxime

Assise tu es là,

Les feuilles, la pluie, tout se fige,

Avec toi, je vis.

    Alexandre

Je regarde la pluie qui tombe pour me calmer

J’écoute les gouttes qui tapent pour respirer

Je sens l’eau qui coule pour exister

Je goûte l’esprit de l’automne pour m’oublier

Adélaïde

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