« Les bouchons et le champagne, ravissant cocktail »

Vous habitez un petit coin de banlieue ? Vous profitez du week-end pluvieux pour nous lire et oublier le train-train quotidien ? Le récit de Christine va sans doute vous remémorer certaines choses…

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Les bouchons et le champagne, ravissant cocktail
C’est un matin d’automne, frais, brumeux, humide. Banal.
Les trottoirs luisants, recouverts des feuilles mortes de nos arbres touffus, aujourd’hui tout nus ; il fait sombre.

C’est décidé, je prendrai ma voiture. Cette traversée des Hauts-de-Seine quasi quotidienne, me donne, il est vrai beaucoup de peine. Tout l’été, j’ai choisi le vélo, le métro et pour finir mon parcours, le RER A, jusqu’à Nanterre Préfecture.

Démarrage de la mini, mise en route du chauffage puis de la radio. France Musique ? France Culture ? A voir.

Le ronronnement du moteur et la chaleur du radiateur, tout à fait agréable….
Il est 9 h. Je quitte la rue Lasègue, après m’être connectée sur l’application Waze qui m’indique le trajet le plus fluide, à savoir le périphérique intérieur jusqu’à la Porte Maillot. Mais ce matin comme la plupart des autres d’ailleurs, je ne suis pas disposée à emprunter cette voie.
La mini compatit et se dirige avec mon approbation vers Bellevue pour rejoindre, je suppose, les quais de Seine en contrebas de Meudon. Elle connaît le trajet par cœur.

Je peux donc écouter avec attention, Amélie Nothomb, invitée sur France Culture pour évoquer son nouveau roman qui sort dans les jours à venir.
Sa voix est douce et perspicace. Je suis bercée par les mots, les rires et les questionnements qu’elle suscite en moi.

Il s’agit de Jésus, personnage principal de son nouveau récit, de son enfance et de cet attachement singulier à la figure du Christ.

C’est étonnant car je suis comme elle ; la crucifixion de cet homme me bouleversait, enfant. Je ne pouvais pas rester trop longtemps dans les églises en présence de ce barbu, les bras écartelés, cloués sur les planches, les pieds meurtris, et le sang dégoulinant sur son torse. Je trouvais cela répugnant et je ne comprenais pas que le curé si bienveillant avec ses ouailles, laisse trôner au choeur de la bâtisse la cruauté humaine, capable d’une telle torture jusqu’à la déchéance de cet être mystérieux ….

Lire la suite Les_bouchons_et_le_champagne

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