C’est aujourd’hui Danielle qui, à partir de la grille de Francine, dresse le portrait de Charles-Henri Fournier. Nous vous souhaitons belle découverte !
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Il méritait bien son surnom de « Play Boy » Charles-Henri Fournier, le beau gosse du 3ème étage. Ses yeux verts et sa silhouette sportive faisaient des ravages parmi les secrétaires de la grande banque parisienne où il était chargé de la clientèle des commerçants.
Chaque matin, il saluait tout le monde à son arrivée, toujours chaleureux et aimable. A le voir ainsi tiré à quatre épingles, on ne se douterait pas qu’il avait grandi dans une petite ville de province, et qu’il passait toutes ses vacances dans la ferme de ses grand-parents. Il en avait fait du chemin depuis.
Marie, son assistante, le battait froid depuis qu’il avait annulé un déjeuner avec elle, soi-disant pour un rendez-vous médical oublié. Il lui avait annoncé dix minutes avant leur rendez-vous, en se passant la main dans ses cheveux châtains. Pourtant, depuis qu’il lui a confessé l’incendie accidentel qu’il avait déclenché dans la grange de ses grand-parents, elle pensait qu’une certaine confiance s’était établie entre eux. Peut-être regrettait-il d’avoir montré cette faille.
Elle fut donc très surprise de le voir attablé avec Monsieur Buffon, son directeur de service, dans la salle du Grand Café. C’est depuis ce jour qu’elle sait que lorsqu’il passe sa main dans ses cheveux, un mensonge n’est pas loin.
Pas la peine de faire tout ce tralala, alors qu’il est de notoriété publique que Charles-Henri Fournier est arriviste et carriériste. D’ailleurs, n’a-t-il pas proposé à Monsieur Buffon de l’initier au parachutisme, sport qu’il pratique depuis 20 ans ?
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