Dans le premier jeu d’écriture, Danielle a choisi un objet. Elle le fait vivre ensuite dans le deuxième jeu d’écriture. Il est tout à fait saisissant de constater comment un récit peut facilement être enrichi par des personnages, des émotions. Bonne lecture !
Jeu d’écriture # 1 – Le descriptif
Le bureau est campé devant la porte-fenêtre.
Sur le bord gauche, sous un plastique, quelques billets et pièces étrangères, souvenirs de voyages lointains. Toujours à gauche, en haut du plateau, une pile de petits carnets attendent des notes, peut-être secrètes.
L’ordinateur trône devant deux pots à crayons colorés, où s’entassent stylos, coupe-papiers, ciseaux, crayons de bois.
Devant un écritoire rempli de reçus, notes et cartes de visite, une petite mappemonde invite au voyage, à côté d’un sous-verre de raphia, n’attendant qu’un mug de thé.
A droite du bureau, une lampe, faite de deux tiges de fer surmontées d’un carré lumineux, éclaire un fouillis de papier.
A côté, une boîte en fer jaune, surmontée de deux petite figurines représentant un couple de jardiniers, renferme des trombones.
Jeu d’écriture # 2 – Faire vivre un personnage dans le descriptif
Je m’assieds sur le fauteuil recouvert d’un tissu jaune. Le bureau est campé devant la porte-fenêtre.
Sur le bord gauche, sous un plastique, quelques billets et pièces étrangères, souvenirs de voyages lointains : Afrique du Sud, Madagascar. Toujours à gauche, en haut du plateau, une pile de petits carnets attendent des notes, peut-être secrètes. A chaque départ en vacances, j’en glisse un dans mon sac à dos, convaincue de tenir un carnet de voyage.
L’ordinateur, qu’il me faut brancher pour consulter mes mails, trône devant deux pots à crayons colorés, où s’entassent stylos, coupe-papiers, ciseaux, crayons de bois. Il faudra quand même un jour que je me décide à faire le tri.
Devant un écritoire rempli de reçus, notes’et cartes de visite, une petite mappemonde, cadeau de ma fille, invite au voyage, à côté d’un sous-verre de raphia, n’attendant qu’un mug de thé, ma boisson préférée de fin d’après-midi en hiver.
A droite du bureau, une lampe, faite de deux tiges de fer surmontées d’un carré lumineux, éclaire un fouillis de papier, que, chaque jour, je me jure de ranger !
A côté, une boîte en fer jaune, surmontée de deux petite figurines représentant un couple de jardiniers, renferme des trombones.Un souvenir remonte à la surface… Michèle me l’avait offerte quand j’avais rejoint le service Communication. En ce temps-là, on s’aimait encore…
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