Démarrons notre série de métaphores avec le récit « électrique » de Laurent !
« L’ampoule grillée »
Ce champ donne du fil à retordre !
Dans leur circuit, des charges, vecteurs d’énergies inattendues s’expriment. Point d’élément stationnaire, c’est la devise ! Ce groupe, déterminé à suivre sa ligne, a choisi son flux. Tant pis pour ceux qui lâchent prise ! La chasse aux intrus s’organise. Repérés par des patrouilles électrostatiques, les indésirables aux différences de potentiel trop flagrantes sont reconduits vers les pôles de sortie. Toute résistance est impossible. Il y a bien des échauffements ponctuels, mais les forces en présence sont disproportionnées. Les groupuscules voltaïques dominants, sous haute tension, font forte impression. Les charges récalcitrantes, d’abord aimantées, puis isolées, finissent résiduelles, aux valeurs constantes neutralisées, sans signal, prêtes à « disjonctés » … Il faut revenir sur terre ! Ce réseau, alimenté par un courant alternatif rébarbatif, applique sa loi. Des composants aux idées magnétiques coopèrent. Il faut monter en capacité. Des spires induisent à tous les niveaux leur principe attractif. Il s’agit d’éliminer tout électron libre susceptible d’éclairer…Et, ce courant, conquérant ne fait preuve d’aucune incandescence. Son voltage est susceptible. Il adore qu’on le câble, mais a ses principes. Il grille les ampoules qui osent l’allumer.
Face à la recrudescence d’appareils opérationnels, de hauts dignitaires énergétiques, ont pris des mesures drastiques. Les entités constitutives doivent désormais justifier d’une échelle gravitationnelle acceptable auprès des équipes d’intervention multidirectionnelles. Si les résultats s’avèrent défaillants, contraires au process du court-circuit systématique, le contrevenant se verra destitué sur-le-champ de ses fonctions interactives. Une telle politique impose, en effet, une attitude irréprochable : un spin sous-évalué et une dérive potentielle inadaptée. Les rebelles électrostatiques ainsi repérés, verront leur qualité vibrationnelle modifiée, adaptée aux basses besognes. Ils deviendront des agents d’électrocution, accumulés dans une prise ; des opposants condamnés à la déperdition qui n’auront plus qu’à attendre qu’on les conduise. Ceci permettra au puissant courant, mieux condensé, d’osciller pleinement dans son galvanomètre. Mais attention ! Cette méthode aux équations intempestives doit absolument rester secrètes. Il a donc été décrété que l’obscurité soit maintenue.
Et, l’ampoule claque ; le filament cède sous les injonctions des particules dominantes aux bobines excitées…
Votre commentaire