Démarrons notre série de métaphores avec celle de Carole. Bon vent et… Bonne lecture !
« Vagues à l’âme »
Puisque tu ne veux pas t’enlever de la tête que l’amitié n’est pas une chose banale, mais un sentiment noble et profond qui oblige à la souplesse et à la patience, je veux t’expliquer que tu joues avec le feu. Et crois-moi, je sais de quoi je parle.
Tu me dis que la trahison de ton ami t’a blessé. Ne crois pas que je vis dans une serre. Je te comprends.
Que le vent souffle,
que la pluie tombe, que le tonnerre gronde.
Lorsque la colère t’étreint, laisse passer l’orage.
Comme le ressac des vagues sur le rivage au bout, ta peine s’atténuera.
Accroche-toi, n’aies crainte, le beau temps arrivera !
Sois prompt à la réconciliation.
Les vagues du ressentiment se déchaînent, se fracassent sur les rochers dans un va-et-vient incessant.
Elles creusent les sillons de la haine.
Crois-moi, le pardon est doux et apaisant.
Dompte ton ego
L’amitié est précieuse et doit être protégée des avaries.
La « mal adresse » est humaine.
Et, même si tu es bien élevé, tu peux, malgré toi, en être l’auteur.
Encore une fois, je t’exhorte à la patience.
Du clair-obscur, le ciel laissera place au bleu azur.
L’orage ne dure pas.
Les ouragans cessent toujours.
Les vents se calmeront, et les vagues cesseront.
Ta rancune, cette vague violente qui fracasse les rochers, te mine.
Tu sais, l’amitié est un fil d’or que chacun de vous tient par un bout.
C’est l’histoire de Montaigne et de la Boétie ; un choix d’amour en plénitude.
Il faut du courage pour faire le premier pas. Moi, je sais que tu en as.
Sois audacieux, courageux !
Ose le premier pas vers lui et tu seras un gentleman !
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