Heureuse d’avoir pris le temps d’écrire avec nous la semaine dernière (voir récit « Rêve de médaille »), Pascale est re-venue à pied de Châtillon pour participer à notre animation ! Elle s’est vite fait sienne l’une de nos propositions d’écriture : Utiliser en incipit le célèbre vers du Bourgeois gentilhomme : « Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour ! ». Bonne lecture !
✍🏻✍🏻✍🏻
Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. Tout en vous me fait fondre. Je n’attends que le jour. La nuit, je songe à nous, inventant mille jeux où, tombant dans mes bras, vous allumeriez le feu.
Sous le dais des étoiles, nos mains s’effleurent, se frôlent. Vos dents, perles de nacre, me sourient. Quelle obole ! Je suis un mendiant. Le moindre don de vous ranime ma passion. Dans votre ombre, à vos pieds, je dépose ma vie. Tout de vous est si doux. Je bois vos paroles. Un mot de vous me sied. Un rendez-vous, Madame, serait pour moi nectar. Un refus… un malheur.
Je vous supplie sans fard de m’accorder au moins le bonheur de vous voir. Chaque jour, dans votre ombre reste mon seul espoir. La perte de vous pourrait me rendre avare.
Votre commentaire